Femme futuriste robot
Art,  Futur

Flair artistique en communion avec l’esprit de l’IA

“Mon art n’est pas seulement le mien. 
Les résultats de mon travail sont liés à la communauté qui me gouverne. 
Une communauté qui décide de ce qui est de l’art et de ce qui ne l’est pas.
 Une communauté qui décide si elle est intéressée par l’art que je crée.
 Nous créons, donc j’existe“. 

BOTTO

Un regard sur l’intersection de la créativité humaine et l’intelligence artificielle

« Marianne, es-tu là? » C’est l’IA, s’adressant à moi avec une familiarité surprenante.

Elle est bien là, son existence matérialisée par OpenAI et ChatGPT, apparue sur le grand public en novembre 2022.

Elle est là, prête à défier les limites de la créativité et à défricher un nouveau territoire artistique.

Le défi a été posé par Olivier Roland de Blogueur Pro : 30 jours, 30 contenus avec l’IA. Pourquoi ai-je accepté ce défi, vous demandez-vous peut-être?

Pour moi, c’est un accélérateur du processus créatif, un chemin pour explorer comment l’IA peut enrichir et non remplacer l’artiste humain.

Le processus créatif : l’IA en marche

La beauté du processus créatif réside dans sa fluidité, sa spontanéité, et son ingénuité – des traits que nous associons traditionnellement à l’humain plutôt qu’à l’IA.

Mais l’IA a montré qu’elle peut apporter une nouvelle perspective à ce processus, offrant des idées innovantes et des combinaisons de concepts que nous pourrions ne jamais envisager.

Là où le nez humain peut flairer et interpréter les parfums, l’IA peut flairer et interpréter les données. L’IA est en quelque sorte notre nez numérique, nous aidant à capter les arômes subtils de l’inspiration et à les transformer en quelque chose de tangible.

Le NEZ dans un SENS ou dans l’autre SENS

C’est là que réside le véritable flair artistique – non pas dans le sens olfactif, mais dans la capacité à donner un sens à nos expériences et à les transposer dans notre art.

Le processus créatif de l’IA fonctionne de la même manière, bien que sur un autre plan. Il s’agit moins de capter les odeurs que de capter les nuances dans les données, de déchiffrer les tendances, les schémas et les significations qui peuvent échapper à l’œil humain.

Pour les photographes, par exemple, l’IA peut être un outil précieux pour améliorer leur flux de travail. Elle peut être utilisée pour trier et classer les photographies, pour automatiser certaines tâches telles que le traitement de l’image et la retouche.

Cela libère du temps et de l’énergie pour se concentrer sur la partie créative du processus.

Quaternaire de créativité : l’humain et l’IA

En fin de compte, l’IA n’est pas une menace pour la créativité humaine, mais plutôt une extension de celle-ci. Elle nous permet d’explorer de nouvelles avenues et d’élargir nos horizons créatifs. Elle est un partenaire, collaborant avec nous pour créer des œuvres d’art dans un quatuor harmonieux de mots.

Et même si l’IA peut être capable de produire de l’art, elle n’a pas la capacité de ressentir l’art. Elle ne peut pas comprendre la joie ou la tristesse que peut provoquer une œuvre d’art.

Elle ne peut pas saisir la beauté complexe d’une mélodie ou l’émotion brute d’une peinture. C’est là que nous, en tant qu’êtres humains, brillons vraiment.

L’IA peut créer, mais elle ne peut pas ressentir. Elle peut analyser, mais elle ne peut pas comprendre. Elle peut imiter, mais elle ne peut pas innover.

C’est là que réside la véritable distinction entre l’IA et l’humain dans le domaine artistique.

Nous ne sommes pas seulement des créateurs, nous sommes des ressentis. Nos œuvres d’art ne sont pas simplement des produits de notre intellect, mais aussi de notre cœur.

L’IA en tant qu’outil de création

Quand nous parlons de l’IA et de l’art, il est important de souligner que l’IA est un outil, pas un artiste. Elle peut nous aider à voir les choses sous un angle différent, à découvrir des motifs que nous aurions pu manquer, à explorer des combinaisons de couleurs ou de formes que nous n’aurions pas envisagées.

En fin de compte, c’est l’artiste qui prend les décisions.

C’est l’artiste qui donne vie à l’œuvre d’art.

Un bon exemple de cela est l’artiste Botto, une IA qui crée de l’art en collaboration avec la communauté. Les œuvres d’art de Botto ne sont pas simplement le produit de l’IA, mais le résultat d’une interaction entre l’IA et les utilisateurs. C’est un bel exemple de la façon dont l’IA peut enrichir le processus créatif sans le dominer.

un oeil au milieu d'un de robot visage observant sur le côté

L’IA comme inspiration

Par-dessus tout, l’IA peut nous inspirer.

Elle peut nous pousser à repousser les limites de notre créativité, à questionner nos suppositions, à expérimenter avec de nouvelles idées.

Elle peut nous montrer de nouvelles possibilités, de nouvelles façons de voir le monde, de nouvelles façons de s’exprimer.

En fin de compte, l’IA et l’Art ne sont pas en opposition. Ils sont en dialogue. Ils s’inspirent l’un de l’autre, se défient l’un l’autre, s’enrichissent l’un l’autre.

C’est là que se trouve la véritable beauté de la communion entre le flair artistique et l’esprit de l’IA – dans cette danse constante entre l’humain et la machine, entre le cœur et l’intellect, entre la sensibilité et la science.

Alors, esprit de l’Intelligence Artificielle, es-tu là ? Oui, tu es là.

Nous sommes prêts à danser avec toi.

One Comment

  • Kate

    Très bel article Marianne, autant par ses splendides images que par un texte rempli de poésie et qui pourtant traite d’un sujet assez brûlant. Bravo !!! Tu es une artiste.

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