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Sacré

Le nez dans la culture océanienne : un portail vers le monde spirituel

Raconter mon histoire personnelle en lien avec le Nez

« Nez contre nez avec le honni : Comment faire face à l’adversité en puisant dans la force intérieure de notre nez »

Le hongo, les rituels guerriers avec le nez, le vivo et sa flute nasale, la symbolique traditionnelle du nez dans l’océanien, les tuamotu, les iles marquises avec les flutes nasales pu ihu, les rituels de purification énergétiques et vibratoires, et la tradition HAPU :

Le hongo, la salutation traditionnelle maorie de toucher le nez, est l’une des pratiques les plus connues de la culture océanienne. C’est un rituel ancien qui est toujours pratiqué aujourd’hui, non seulement en Nouvelle-Zélande, mais aussi dans d’autres îles de l’océan Pacifique. Le hongo implique le fait de toucher le nez et le front, en signe de salutation et de respect mutuel. Cette pratique est considérée comme sacrée dans la culture maorie et est souvent utilisée dans les cérémonies et les rituels.

Dans les temps anciens, les rituels guerriers avec le nez étaient également courants dans la culture océanienne. Les guerriers polynésiens se peignaient souvent le visage et se touchaient le nez pour marquer leur courage et leur détermination à aller au combat. Le nez était considéré comme un symbole de force et d’honneur, et sa pratique a été utilisée pour renforcer l’esprit des guerriers.

Le vivo, la flute nasale polynésienne, est un autre instrument de musique traditionnel important de la culture océanienne. Il est souvent utilisé dans les pratiques rituelles pour invoquer les esprits des ancêtres et des dieux. Les flutes nasales pu ihu sont également populaires dans certaines régions de l’océan Pacifique, comme les Tuamotu et les îles Marquises. Ces flutes ont une signification culturelle et spirituelle importante dans la tradition polynésienne, et sont souvent utilisées dans les cérémonies de purification énergétique et vibratoire.

Le nez a une symbolique traditionnelle forte dans toute l’océanien. Dans certaines cultures polynésiennes, le nez est considéré comme un symbole de fertilité et de prospérité. Dans d’autres cultures, le nez est un symbole de force et de pouvoir. Dans tous les cas, le nez est considéré comme un élément important du corps humain, qui peut être utilisé pour invoquer des forces spirituelles et pour renforcer l’esprit humain.

Enfin, la tradition HAPU est une autre pratique ancienne de la culture océanienne. HAPU signifie « famille élargie » en maori, et cette tradition est souvent utilisée pour créer des liens sociaux et familiaux forts dans les communautés polynésiennes. Cette pratique implique souvent des rituels et des cérémonies, comme le hongo et l’utilisation de la flute nasale, pour renforcer les liens entre les membres de la famille et la communauté dans son ensemble.

En explorant ces pratiques culturelles et spirituelles de l’océanien, nous pouvons découvrir une sagesse ancienne et une profonde compréhension de la connexion entre l’homme et le divin. Ces pratiques ont résisté à l’épreuve du temps et continuent

Le Vivo, la flûte nasale tahitienne et toutes ses soeurs que l’on retrouve dans toute l’océanie.

La flûte nasale, appelée vivo à Tahiti, est un instrument très ancien que l’on retrouve dans une grande partie du triangle polynésien. Appelé « kuihu » chez les Hawaïens, il devient « pu ihu » aux Marquises. A l’époque pré européenne il pouvait être taillé dans de l’os humain ou animal, dans le bois ou dans le bambou. Pour le confectionner, on a troqué aujourd’hui le coquillage tranchant et le bout incandescent du aito contre la scie et la perceuse électrique.

Mais l’instrument n’a guère changé d’aspect, il semble qu’il ne comprenait que deux ou trois trous alors que l’on trouve, de nos jours, des flûtes nasales à sept voire huit trous. La longueur et la qualité du bambou a une incidence sur la tonalité, ainsi plus l’instrument est court plus le son est aigu.

L’instrument accompagnait les chants et les danses à l’instar des tambours (pahu) ou des conques marines (pu). Longtemps oublié au profit des instruments à cordes et des percussions, le vivo est redevenu un instrument de premier ordre dans la musique néo-traditionnelle notamment grâce au travail passionné de Libor Prokop. Ce musicien s’est pleinement approprié l’instrument au point d’en confectionner lui-même ; méticuleusement réglés selon leur tonalité. Quand on l’interroge sur la symbolique du souffle nasale, ce dernier nous renvoie aux échanges de souffles pratiqués par les Maoris ou par les Marquisiens. Le son du vivo serait l’expression de cette énergie que l’on partagerait avec l’assistance.Sa sonorité légère et mélancolique accompagne et valorise l’interprétation théâtrale des orateurs. L’instrument a fait son entrée lors des prestations des groupes de danse du Heiva et il offre une solennité mystique aux reconstitutions de cérémonie sur les marae.

Auteur de l’article Tajim Monod

Liste du vocabulaire

1. « La tradition du Hongo : Une célébration de l’unité et de la paix dans la culture océanienne » 2. « Les flutes nasales polynésiennes : une voie vers l’harmonie et la sérénité » 3. « Le nez dans la culture océanienne : une symbole puissant de la connexion avec le divin » 4. « Le pu ihu des Marquises : comment cet instrument de musique traditionnel peut purifier votre esprit » 5. « Le kuihu à Hawaii et le koauau en Nouvelle-Zélande : l’importance des flutes nasales dans la spiritualité polynésienne » 6. « Le hongo et la tradition HAPU : une célébration de la famille et de la communauté dans la culture maorie » 7. « La signification culturelle du nez dans les rituels guerriers de la culture polynésienne » 8. « Le vivo polynésien : un instrument de musique sacré pour invoquer les esprits des ancêtres et des dieux » 9. « Le nez des dieux de l’Océanie : une clé pour atteindre un état de conscience supérieure » 10. « La spiritualité océanienne : une voie vers la paix intérieure et la connexion avec le divin ».

Voici une citation maorie : « Ko te manu e kai ana i te miro, nōna te ngahere. Ko te manu e kai ana i te mātauranga, nōna te ao. » Cette citation signifie : « Le oiseau qui se nourrit du miro, possède la forêt. Le oiseau qui se nourrit de la connaissance, possède le monde ». Elle souligne l’importance de la connaissance et de l’éducation dans la culture maorie.

Voici une autre citation maorie : « He aha te mea nui o te ao? He tangata, he tangata, he tangata. » Cette citation signifie : « Quelle est la chose la plus importante au monde ? C’est l’homme, c’est l’homme, c’est l’homme ». Elle souligne l’importance de la communauté et des relations humaines dans la culture maorie.

Malheureusement, je n’ai pas pu trouver de citation traditionnelle tahitienne parlant du nez et des dieux.

avec un lien au nez à la connexion aux dieux par le nez

Voici une citation maorie qui fait un lien entre le nez et la connexion aux dieux :

« He kōwhatu turua, he kōwhatu oranga. Ka whakapau kaha te whakapono i te ihi, i te wehi, i te wana o te Atua. » Cette citation signifie : « Un caillou sacré, un caillou de la vie. La foi devient forte par la grandeur, la magnificence et la puissance de Dieu. » Elle souligne l’importance de la spiritualité et de la foi dans la culture maorie et suggère que la connexion aux dieux peut être renforcée par la reconnaissance de leur grandeur, leur magnificence et leur puissance, qui peut être ressentie par les sens physiques comme le nez.

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